Thaïlande : toutes les infos sur le pays du sourire

La Thaïlande (également appelée Muang Thaï, le pays des hommes libres) est un magnifique pays aux luxuriants paysages, agréable à visiter et pleins de bonnes de surprises. Elle fait partie des destinations touristiques les plus populaires, mais a bien plus à offrir de que des plages paradisiaques et des soirées festives. La Thaïlande possède une richesse culturelle conséquente et passionnante. Elle a également ses coutumes et traditions encore bien respectées à ce jour. Si vous êtes intéressé par le pays du sourire, alors voici tout ce qu’il y a à savoir sur la Thaïlande.

Sa capitale Bangkok compte plus de 10 millions d’habitants, c’est une mégapole hyperactive qui marie à la fois modernisme et tradition. Puis le Nord, avec ses anciens royaumes, ses quelques milliers de temples bouddhistes, son rythme de vie plus sage et sa terre fertile. Enfin le Sud, et ses centaines d’îles paradisiaques, ses plages de sables fins, sa cuisine épicée et sa mentalité quelque peu différente.

Mais que ce soit dans le Nord ou dans le Sud de la Thaïlande, on retrouve toujours ses qualités nationales :   un alphabet, une langue et une culture qui lui est propre, et une forte identité nationale et religieuse. De plus, les thaïs ont un sens aigu quant à la politesse, aux conventions sociales, un grand respect pour la famille Royale, une forte religiosité, beaucoup d’humour, ainsi qu’un grand intérêt pour les fêtes et les festivals.

Thaïlande

Histoire

La Thaïlande fait partie des rares territoires asiatiques à n’avoir jamais été colonisés dans son histoire. Cela ne signifie cependant pas qu’elle a eu un passé paisible. En effet, plusieurs royaumes et dominations s’y sont succédés.

Ainsi, le royaume de Funan est le premier à avoir régné sur le territoire, environ au premier siècle de notre ère. Au VIe siècle, la principauté de Dvâravatî fut établie par différents peuples composant le royaume de Funan. Cette principauté tomba ensuite sous l’allégeance du royaume des Khmers à partir du Xe siècle.

Une partie de la population thaïe migra alors dans le sud du territoire, et finit par dominer la région. Les Thaïlandais de Sukhothaï obtinrent une indépendance politique au 13e siècle. Ainsi fut couronné le premier roi. Le troisième fils de ce roi, Rama Khamheng, intronisa ensuite l’acte fondateur du pays en 1292.

Un siècle après cette intronisation, le royaume d’Ayutthaya prit la relève. Cet empire avait déjà le contrôle de la Thaïlande méridionale et centrale. Ce même royaume fut ensuite vaincu par les armées birmanes à la fin du XVIIIe siècle. Mais Phya Taksin, un chef de guerre ayant réussi à prendre la fuite, réunifia le territoire en seulement quelques années. Le nouveau roi fonda alors une nouvelle capitale en 1769 appelée Bangkok.

Phya Taksin fut assassiné en 1782. Le général Chao Phya Chakri prit alors la relève, et fonda la dynastie des Chakri. C’est cette dynastie qui règne encore à ce jour en Thaïlande. En 1932, la monarchie absolue fut enfin remplacée par la monarchie constitutionnelle, réduisant ainsi drastiquement le pouvoir du roi.

Géographie

Le territoire thaïlandais s’étend sur près de 1770 km du nord au sud, et de 805 km d’est en ouest. La zone la plus dense en termes de population est la région centrale, sur la plaine alluviale de la Chao Phraya. C’est également dans cette région que l’activité agricole est la plus importante.

La capitale Bangkok se trouve près du delta du Maenam Chao Phraya, une zone qui présente l’avantage d’être particulièrement fertile. Elle est entourée de massifs montagneux, dont les plus hauts sommets se trouvent à proximité de la frontière birmane. A ce titre, c’est Doi Inthanon qui détient le record avec son sommet culminant à 2.595 mètres.

On retrouve une autre chaîne montagneuse à l’est du bassin du Chao Phraya. Le plus haut sommet (appartenant au Doi Pia Fai) se trouve alors à 1.270 mètres. Au nord et à l’est de cette chaîne s’étend le plateau de Khorat. Il s’agit d’un plateau bas et aride qui borde la vallée du Mékong et qui occupe le tiers oriental du pays (que l’on appelle l’Isan).

Climat

C’est le climat tropical qui règne en Thaïlande. Celui-ci se caractérise par deux saisons principales :

  • la saison sèche qui s’étend de décembre à avril
  • et la saison des pluies qui dure de fin mai à novembre.

Mais comme la Thaïlande s’étend sur plus de 2.000 km, il est donc normal de constater quelques variations entre les régions nord et sud du pays. Ainsi, on a droit à une troisième saison appelée « saison froide » dans le nord de la Thaïlande. Les températures en journée sont alors plus agréables (32°C au maximum). Les soirées et les nuits sont plus fraiches, et le mercure peut descendre en dessous des 15°C, notamment en haute altitude.

Au sud, la mousson entre le golfe de Thaïlande est en décalage. La précipitation est alors plus élevée entre septembre et décembre. Au niveau de la mer d’Andaman, les pluies sont plus importantes entre mai et octobre.

Système politique

La Thaïlande n’avait encore aucune constitution écrite avant la révolution de 1932. En effet, comme le territoire était dirigé par une monarchie absolue, toutes les lois étaient établies par le roi, chef suprême du pays.

C’est donc en 1932 que fut initiée la législation thaïlandaise moderne, suite à la révolution menée par le Parti du Peuple thaïlandais. Après rédaction et promulgation de 12 constitutions depuis 1932, la Constitution du peuple fut rédigée en 1997. Celle-ci permit de grandes évolutions démocratiques et sociales. C’est également grâce à cette constitution que le peuple thaïlandais put véritablement participer au sein du régime.

Mais cette constitution fut abrogée en 2006 suite au coup d’État mené par l’armée contre le Premier ministre Thaksin Shinawatra. Le pays fut alors régi sous des lois martiales. Le 1er octobre, l’armée publie une constitution provisoire.

Le premier référendum de l’histoire de la Thaïlande est ensuite organisé le 19 août 2007. La nouvelle constitution fut votée à une majorité de 58,34%. Après la crise de 2013-2014, la loi martiale est de nouveau instaurée, et les rassemblements politiques sont interdits.

Province

Sur le plan administratif, la Thaïlande est divisée en 77 provinces, Bangkok étant elle-même incluse comme en étant une. Ces provinces sont réparties en 5 groupes, et chaque province a le même nom que sa capitale.

Le Traité anglo-siamois de 1909 permit d’intégrer l’ancien royaume de Pattani au royaume de Siam. Il fut alors départagé en 4 nouvelles provinces :

  • Pattani
  • Yala
  • Narathiwat
  • et Satun.

Capitale

Il est bien connu à l’international que la capitale de la Thaïlande est Bangkok. Il s’agit d’ailleurs de la destination en Thaïlande la plus fréquemment choisie par les touristes, avant de rejoindre les autres provinces du pays.

Mais saviez-vous que la capitale a depuis changé de nom ? Effectivement, depuis 2022, Bangkok s’appelle désormais officiellement Krung Thep Maha Nakhon (qui signifie en gros « la grande cité des anges »).

Notons qu’il s’agit d’une traduction (très) abrégée. En effet, la traduction en français en forme longue serait : « La grande cité des anges, grande ville, résidence du Bouddha d’émeraude, ville imprenable du Dieu Indra, grande capitale du monde ciselée de neuf pierres précieuses, ville heureuse, riche dans l’énorme Palais royal pareil à la demeure céleste, règne du dieu réincarné, ville offerte à Indra et construite par Vishnukarn ».

C’est sans surprise que l’on apprend que celui-ci est classé comme étant le nom de ville le plus long au monde par le Guinness World Records ! Mais comme il est pour le moins assez dur à retenir, les autorités thaïlandaises laissent toujours la possibilité d’écrire « Bangkok » en alphabet romain.

Économie

La Thaïlande fait partie de l’APEC (Coopération économique pour l’Asie-Pacifique). Dans les années 1980 et 1990, elle s’est considérablement industrialisée grâce aux investissements des Japonais, notamment dans les domaines de l’électronique et de la sous-traitance mécanique.

Le PIB du pays connait une hausse notable depuis 2001. Cela s’explique par une solide demande interne (consommation locale et investissements privés). La Thaïlande est par conséquent moins impactée par les éventuelles instabilités de la demande mondiale.

Elle est ainsi classée comme étant une puissance économique régionale, si bien qu’en 2022, elle se retrouve en 43e position pour l’Indice Mondial de l’Innovation.

Bien que le tourisme contribue à l’économie du pays (environ 10% du PIB), c’est principalement l’industrie qui est le poumon économique de la Thaïlande. En effet, le pays excelle dans les industries :

  • économiques
  • papetières
  • de construction
  • d’assemblage
  • chimiques
  • agroalimentaires
  • et le tourisme.

Cependant, les taux d’endettement des ménages thaïlandais par rapport au PIB font partie des plus élevés d’Asie. Seuls Hong Kong et la Corée du Sud ont des taux plus élevés. Ainsi, un Thaïlandais sur trois se trouve dans une situation de surendettement.

Thailande

Tourisme

Dans le développement économique de la Thaïlande, le tourisme a commencé à y être fortement influent à partir du milieu des années 1980. On constata alors une croissance annuelle de l’ordre de 10% entre 1985 et 1993. Les principaux partenaires commerciaux du pays sont les États-Unis, le Japon, la Chine, la Malaisie et les Pays-Bas.

L’infrastructure hôtelière de la côte sud-ouest de la Thaïlande fut fortement touchée par le tsunami de fin 2004. L’impact économique ne tarda pas à se faire ressentir :

  • fuite des touristes
  • chute de près de 50% des prix de l’immobilier (à Koh Lanta par exemple)
  • chute des chiffres d’affaires (voire faillite) de nombreux commerçants thaïs.

Mais le royaume retrouva une croissance touristique de plus de 10% en 2006. La crise du coronavirus en 2020 et 2021 réduisit de nouveau le nombre de voyageurs internationaux presque à néant (avec juste 100.000 voyageurs internationaux en 2021). Le tourisme se relança prudemment à partir de juillet 2021.

Agriculture et ressources naturelles

L’économie de la Thaïlande a été bâtie sur l’agriculture, la transformation et l’export de produits agricoles. Le pays est d’ailleurs le sixième producteur de riz de la planète, et est fréquemment classé deuxième exportateur mondial de riz.

Le gouvernement thaïlandais a ensuite cherché à diversifier son économie. Le pays est alors également devenu un grand exportateur de crevettes. En 2006, on y comptait 30.000 élevages et la production s’élevait à 280.000 tonnes, générant ainsi un chiffre d’affaires de 2 milliards de dollars.

Enfin, la Thaïlande se classe parmi les plus grands exportateurs de produits issus de la canne à sucre. En effet, dans la décennie 2010, elle est parvenue à occuper la 5e place des principaux producteurs mondiaux de sucre, et cela pendant 6 années consécutives.

Production et export

L’export représente plus de deux tiers du PIB thaïlandais, témoignant ainsi de son importance pour l’économie du pays. Chaque année, le royaume exporte pour plus de 105 milliards de dollars de biens et de services.

Parmi les principaux produits exportés, on peut citer :

  • le riz
  • les produits de la pêche
  • les voitures
  • les appareils électriques
  • les ordinateurs
  • les textiles
  • les chaussures
  • les bijoux
  • et le caoutchouc.

L’export a considérablement aidé la Thaïlande à sortir de la crise financière asiatique de 1997-1998. L’industrie automobile fait partie des industries les plus importantes du pays, avec les appareils et composants électriques et informatiques.

Science et technologie

En 2021, la Thaïlande s’est classée au 43e rang dans l’indice mondial de l’Innovation, preuve de l’implication du pays dans les domaines de la science et de la technologie. Le développement de ces secteurs est d’ailleurs supervisé par l’Enseignement supérieur de la Science, de la Recherche et de l’Innovation.

En 2019, la Thaïlande aurait consacré 1,1% de son PIB à la recherche et au développement de la science, selon le Conseil national de la recherche de Thaïlande. Ce sont alors plus de 166.788 personnels qui ont été employés à temps plein.

Énergie

En 2014, le gaz était la principale source d’énergie qui alimentait la production électrique thaïlandaise (à 75%). Les 20 % étaient produits par les centrales électriques au charbon, et le reste venait de l’hydroélectricité, de la biomasse et du biogaz.

La Thaïlande est le deuxième importateur de pétrole en Asie du Sud-est, et le pétrole qu’elle produit représente environ un tiers de sa consommation. Le pays possède cependant de très importantes réserves de gaz naturel, ce qui en fait l’un des plus grands producteurs au monde.

La Thaïlande est également le deuxième plus grand producteur de charbon d’Asie du Sud-est, après l’Indonésie. En revanche, elle se retrouve dans la nécessité d’importer du charbon supplémentaire afin de satisfaire la demande intérieure.

Visas

Pour entrer sur le territoire thaïlandais, les visiteurs ont l’obligation de présenter un passeport en cours de validité. Le visa d’entrée n’est pas nécessaire pour les visiteurs membres de la Communauté européenne qui viennent en Thaïlande en tant que touristes. C’est ce que l’on appelle le « Transit without visa ».

Cette formalité présente l’avantage d’être gratuite, mais elle est cependant limitée à 30 jours. Il est toutefois possible d’étendre à 30 jours supplémentaires auprès des bureaux d’immigration du pays, dans les aéroports.

Les visiteurs venant des pays de l’Union européenne peuvent demander un visa touristique valable 60 jours auprès de l’ambassade thaïlandaise de leur pays. Il est possible de renouveler ce visa de 30 jours en payant 1900 bahts (soit près de 50 €). Cette procédure se fait auprès du bureau d’immigration local.

Voici une liste des visas disponibles :

  • Le visa touristique de 6 mois (METV) : il se destine aux personnes pouvant présenter un relevé de compte de créditeur de 5.000 € au cours des 6 derniers mois.
  • Le visa non-immigrant O : ce visa permet aux personnes accompagnant une autre titulaire du visa B ou OA ou ayant de la famille thaïlandaise de rester 90 jours sur le territoire. Les personnes faisant du bénévolat, ou participant à une mission humanitaire, ou encore ayant plus de 50 ans y ont également droit.
  • Le visa O-A : ce visa est réservé aux personnes retraitées et ayant plus de 50 ans
  • Le visa non-immigrant B : ce vise se destine aux personnes désireuses de faire un stage rémunéré, de travailler ou d’exercer une mission professionnelle sur le territoire thaïlandais.
  • Le visa non-immigrant ED : il est fait pour les étudiants suivant des cours auprès d’établissements scolaires reconnus par le ministère de l’Éducation nationale thaïlandais, pour les personnes en stage non rémunéré et dans le cadre d’un échange scolaire et universitaire. Le visa non-immigrant est également destiné à ceux qui souhaitent devenir moines en Thaïlande.

Transports

On retrouve à peu près tous les types de transport en Thaïlande, et les routes sont généralement en bon état, notamment les voies rapides et autoroutes liant les différentes provinces entre elles.     

Les bus sont présents dans la plupart des régions de la Thaïlande, surtout à Bangkok. Mais ce moyen de transport est surtout consacré aux trajets longue distance. En ville, on verra surtout des motos à tous les coins de rue. Celles-ci sont d’ailleurs en plus grand nombre, par rapport aux vélos.

Le transport des marchandises se fait principalement par le transport routier, pour des soucis d’économies. Certes, les réseaux ferrés sont présents sur le territoire, mais les lignes ont pour inconvénient d’être lentes. Le gouvernement projette cependant le déploiement de lignes à grande vitesse dans plusieurs régions du pays.

Le transport aérien est plus onéreux, donc moins populaire. Il sert principalement à l’industrie touristique. Toutefois, grâce à l’arrivée récente de compagnies low-cost, il a gagné en popularité. Mais la voie routière demeure le moyen de transport le plus privilégié en Thaïlande.

Dans les grandes villes, les taxis sont omniprésents. On y trouve aussi un service public de moto-taxis et de tuk-tuks. À Bangkok, depuis l’ouverture de son métro aérien en 1999, on compte plus de 800.000 passagers journaliers. Et comme la demande continue à être à la hausse, le gouvernement prévoit de construire des lignes additionnelles.

Depuis les deux dernières décennies, l’automobile a connu une croissance exponentielle en Thaïlande, ce qui explique pourquoi le trafic est autant engorgé dans de grandes villes comme Bangkok. De plus, ce moyen de transport est devenu plus populaire auprès de la classe aisée, des expatriés, des touristes et même d’une partie de la classe moyenne.

Route

La Thaïlande possède un réseau routier d’une longueur totale d’environ 64.600 km. Les différentes provinces sont reliées par des voies rapides généralement traversées par des passages piétons à 250 m d’intervalles en zone urbaine. Ces routes ne possèdent ni voies de décélération ni voies d’insertion. En revanche, elles ont une séparation centrale, sauf à Bangkok.

Les autoroutes sont moins nombreuses (seulement 145 km de route). Cependant, le gouvernement thaïlandais projette d’étendre ces infrastructures routières de façon considérable.

Train

La compagnie nationale State Railway of Thaïland (SRT) s’occupe de la gestion du réseau ferroviaire thaïlandais. Le réseau compte plus de 4.000 km de voies ferrées. A Bangkok, la principale gare d’où partent les lignes de trains rejoignant le reste du pays est la gare Hua Lamphong.

On distingue 4 lignes principales :

  • le réseau Nord qui relie Bangkok à Chiang Mai
  • le réseau Nord-est qui aboutit à Ubon Ratchathani et la frontière laotienne
  • le réseau Est qui va jusqu’à Aranyaprathet
  • et le réseau Sud qui relie Bangkok à la frontière malaisienne.

Bus

Le bus est le moyen de transport le plus utilisé pour les trajets longue distance. Ils sont également fortement présents à Bangkok. On s’en sert aussi pour transporter les marchandises en plus des passagers.

En Thaïlande, vous pourrez trouver des bus luxueux. Ceux-ci sont généralement dédiés à l’industrie touristique : ils permettent ainsi de mener les touristes vers les différents sites touristiques. En ville, on a essentiellement droit à de vieux bus de seconde classe couverts de peinture et de publicités.

Avion

Le principal aéroport international de la Thaïlande est celui de Bangkok, l’aéroport de Suvarnabhumi. Les autres aéroports importants du pays sont ceux de Don Mueang (qui se trouve également à Bangkok), de Phuket et de Chiang Mai.

Thai Airways International est la compagnie nationale. Elle a été fondée en 1988 et figure parmi les meilleures compagnies du monde d’après Skytrax. Cette compagnie possède également une filiale low-cost appelée Thaï Smile.

Parmi les sociétés privées, on peut citer Bangkok Airways. Cette dernière dessert 18 destinations à l’étranger et 12 en Thaïlande. Elle possède trois aéroports, dont celui de Ko Samui. Les trois autres compagnies importantes sont Thai Lion Air, AirAsia et Nok Air.

Bateau

La Thaïlande possède de nombreux cours d’eau navigables. La principale artère de communication est la Chao Phraya. Plusieurs types d’embarcation y naviguent, comme les ferrys, les barques traditionnelles long-tails ou encore les bateaux-taxis. Le continent est quant à lui relié aux nombreuses îles environnantes par des ferrys.

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Population et société

On vous invite maintenant à en apprendre plus sur la population et la société thaïlandaise. On abordera ici sa démographie, les différentes langues qui y sont parlées, les différentes religions pratiquées, etc.

Démographie

En 2020, la Thaïlande comptait 69.799.978 habitants. La plus grande partie de cette population se trouve en zone rurale, dans les zones rizicoles. On les retrouve ainsi dans les régions centrales, au Nord et au Nord-est.

En 2010, 45,7% de la population vivait en zone urbaine, notamment autour de la région métropolitaine de Bangkok.

La croissance démographique dans le pays a considérablement baissé grâce au programme de planification familiale parrainé par le gouvernement thaïlandais. Ainsi, cette croissance est passée de 3,1% en 1960 à 0,4% de nos jours. L’espérance de vie y est de 75,8 ans, et le taux de mortalité est à 7.9 pour 1000.

Langue

La langue officielle thaïlandaise est le thaï. Celle-ci est parlée par près de 85% de la population. Mais d’après les linguistes, le pays compterait plus de 60 langues. Si le thaï est aussi populaire, c’est en partie parce qu’il est proche des deux dialectes lao parlés au Laos.

Après le thaï, la seconde langue maternelle est le chinois, qui se répartit lui-même en 2 dialectes (dont le Hakka). Les locuteurs de cette langue seraient entre 1 et 2.000.000, dont 70.000 parlent le Hakka.

La seconde langue commerciale et administrative est l’anglais, avec 3.500.000 locuteurs réels ou partiels. Cependant, en termes d’importance, l’anglais et le chinois se valent. Mais le chinois conserve toujours une grande importance en tant que langue commerciale.

Entre 1885 et 1945, le français fut la seconde langue diplomatique après l’anglais. Mais de nos jours, on ne compte plus que moins de 2.000 francophones en Thaïlande. On retrouve tout de même beaucoup de ressortissants francophones (français, canadiens et belges) vivant dans les zones touristiques du sud de la Thaïlande.

Par tradition, l’éducation d’un prince exige que celui-ci parle plusieurs langues, dont le thaï bien évidemment, mais aussi le français et l’anglais. Mais l’importance du français s’est amenuisée après 1946. Ainsi, le successeur du roi Rama IX parle trois langues : le thaï, l’anglais et le chinois mandarin.

Religion

La religion prédominante en Thaïlande est le bouddhisme Theravada. Ce dernier est d’ailleurs fortement ancré dans l’identité et la culture thaïlandaises. Le pays compte ainsi le plus grand nombre de bouddhistes au monde, après la Chine. D’après le recensement de 2010, 93,58% des Thaïlandais s’identifieraient comme étant bouddhistes de la tradition Theravada.

L’islam est la deuxième religion la plus importante du pays, avec 5,4% de la population s’identifiant comme étant musulmans en 2018. L’islam est surtout présent dans les provinces les plus au sud comme Yala, Pattani, Narathiwat, Satun et une partie de Songkhla Chumphon.

Les chrétiens ne représenteraient que 1,13% de la population, d’après le recensement de 2018. Les catholiques y seraient au nombre de 300.000 environ. Le reste de la population se compose d’hindous et de sikhs qui habitent essentiellement dans les villes du pays. La communauté juive y est présente, mais en nombre très restreint.

Dans la constitution thaïlandaise, aucune religion officielle n’est nommée. Elle prévoit plutôt la liberté de religion. Cependant, ce sont 5 groupes religieux qui sont officiellement reconnus par la loi thaïlandaise :

  • les bouddhistes
  • les musulmans
  • les brahmanes-hindous
  • les sikhs
  • et les chrétiens.

Malgré la neutralité voulue par la constitution sur le plan religieux, certaines lois s’inspirent des pratiques bouddhistes. C’est par exemple le cas concernant l’interdiction de la vente d’alcool lors des fêtes religieuses.

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Santé

Dans l’indice de sécurité sanitaire mondiale 2019, la Thaïlande s’est classée au 6e rang mondial (parmi 195 pays) en matière de capacités de sécurité sanitaire. Il fut le seul pays en développement à se retrouver dans le top 10. Le territoire possédait alors 62 hôpitaux accrédités par Joint Commission International.

Dans la constitution thaïlandaise, l’accès aux soins est garanti à chaque citoyen dans différents domaines. L’État a pour conséquent comme devoir de fournir un service de santé publique à la population. C’est ce qui explique la création d’indicateurs permettant de mesurer la couverture moyenne des services.

Le neuvième plan national de développement de la santé du gouvernement en 2003 engageait l’État à assurer de bonnes conditions de santé à tous ses citoyens. Cette politique ne se contente pas de traiter les différentes maladies présentes sur le territoire et pouvant toucher sa population ; elle va également chercher à soigner les populations marginalisées, comme les immigrants sans papiers ou les populations vivant dans des zones urbaines par exemple.

En 2002, une loi est adoptée afin de développer une caisse nationale d’assurance. Et en Décembre 2018, la légalisation de l’usage du cannabis à des fins médicales est votée par le parlement intérimaire. La Thaïlande est ainsi le premier pays d’Asie du Sud-est à légaliser l’usage de cette pratique médicale.

C’est le Ministère de la Santé Publique qui se charge de la supervision de la santé et des soins médicaux. Il est cependant assisté par plusieurs autres agences gouvernementales non ministérielles.

Les maladies non transmissibles sont les principales causes de la morbidité et de la mortalité en Thaïlande. Mais parmi les problèmes de santé publique importants, on peut aussi citer les maladies infectieuses comme la tuberculose et le paludisme.

Culture

Comme nous l’avions dit précédemment, le bouddhisme theravada fait partie intégrante de la culture thaïlandaise. Par conséquent, la plupart des arts (que ce soit la sculpture, la peinture, la danse, la musique ou encore l’architecture) sont fortement influencés par cette religion. La majorité des œuvres artistiques servent alors de représentations traditionnelles du bouddhisme.

Les moines bouddhistes suivent les enseignements de Bouddha, et pratiquent l’ascétisme. Ainsi, tous les matins vers 6h, ils se rendent auprès des habitants et des commerçants pour chercher leur nourriture.

Les croyances animistes sont également très pérennes en Thaïlande. Bon nombre de la population croient alors aux amulettes magiques et au culte domestique rendu aux « esprits du lieu ». Il est donc fréquent de retrouver des « maisons des esprits » devant les habitations et les magasins.

Outre la culture bouddhique, la Thaïlande est aussi influencée par la culture profane traditionnelle ainsi que par la culture musulmane. La population pratiquant l’islam se concentre essentiellement dans la partie méridionale du pays, près de la frontière avec la Malaisie.

La culture bouddhique et traditionnelle comprend deux principaux types de cultures :

  • la culture laotienne, surtout répandue dans les provinces du Nord-est et du Nord
  • et la culture thaïlandaise dite « siamoise ».

Cuisine

La cuisine thaïe a pour particularité d’être très parfumée. Cela est dû au fait qu’elle fait souvent appel à une variété d’herbes et de racines. En termes de produits alimentaires, la Thaïlande est riche en poissons, en fruits de mer, en fruits, en légumes, en épices, en herbes, et en produits fermiers.

La culture culinaire thaïlandaise accorde une grande importance à la présentation des plats. En effet, l’esthétique fait ici partie intégrante du plaisir de la dégustation. Par ailleurs, les Thaïlandais excellent dans l’art de la sculpture des fruits et des légumes.

Même si la cuisine thaïlandaise possède des similarités avec les cuisines chinoises, birmanes et indiennes, elle se distingue par la présence de saveurs originales et par l’utilisation d’ingrédients tels que la citronnelle, la menthe, la coriandre, le basilic rouge ou encore le curry.

Pour les Européens, la cuisine thaïe sera probablement très pimentée. Les plats sont généralement accompagnés de sauces ou fumets de poisson.

Sport

Le sport est fortement présent en Thaïlande et est représenté par de nombreuses disciplines.

Le Muay Thai

La plus connue à l’internationale et celle qui représente le mieux le pays et sa culture est sans doute le Muay Thai. Il s’agit d’un art martial et d’un sport de combat ayant pour origine des pratiques martiales ancestrales, surtout dans le Krabi Krabong (qui se pratique avec des armes) et le Muay Boran (boxe traditionnelle).

Le Muay Thai est une discipline nationale professionnalisée, ce qui contribue à la rendre aussi populaire. En effet, grâce à cette professionnalisation, les pratiquants, entraineurs, managers et promoteurs d’événements peuvent en vivre. Par ailleurs, l’économie qu’elle génère est assez conséquente.

Le football

Malgré la popularité du Muay Thai, le football demeure le sport le plus suivi par la population thaïlandaise actuelle. Le pays est porté par son équipe nationale qui a plusieurs fois disputé la Coupe d’Asie de l’AFC. La Thaïlande a été 2 fois le pays hôte de la Coupe d’Asie, en 1972 et en 2007.

Le Takraw

Parmi les sports typiquement thaïlandais, on peut aussi mentionner le Takraw. Dans cette discipline, les joueurs frappent une balle en rotin. Pour cela, ils ne peuvent toucher la balle qu’avec leurs pieds, leurs genoux, leur tête et leur poitrine.

Ce sport possède une variante, le Sepak Trakaw, qui a plus de points communs avec le volley-ball. Ainsi, la balle doit être lancée au-dessus d’un filet, et le but est de la faire toucher le sol du côté adverse, comme au volley-ball, mais en n’utilisant que les parties du corps citées précédemment.

Le golf

La Thaïlande est une destination très populaire pour le golf, si bien qu’elle est surnommée « la capitale du golf » en Asie. Ainsi, de nombreux golfeurs du Japon, de Singapour, de Corée, d’Afrique du Sud et même des pays occidentaux y viennent chaque année pour pratiquer ce sport.

Le golf continue à connaitre un gain de popularité, notamment auprès des immigrants et des classes moyennes. On dénombre d’ailleurs plus de 200 terrains de golf de classe mondiale sur tout le territoire thaïlandais. Certains terrains accueillent même des tournois PGA et LPGA. On peut citer en exemple Alpine Golf and Sports Club, Amata Spring, Thai Country Club et Black Mountain Golf Club.

Tradition

Les Thaïlandais respectent plusieurs coutumes traditionnelles et règles de savoir-vivre. Il est par exemple de coutume de retirer ses chaussures lorsqu’on entre dans tous les temples. Cette pratique se fait également à l’entrée de certaines boutiques, d’une grande majorité des guesthouses, et chez les particuliers.

Il va de soi que le bouddhisme, très ancré dans la culture thaïlandaise, est à l’origine de plusieurs traditions encore maintenues à ce jour. Ainsi, les règles à respecter à l’intérieur des temples bouddhiques sont particulièrement strictes, et il est vivement recommandé aux visiteurs de les respecter.

Il est par exemple nécessaire d’enlever ses chaussures en entrant dans le temple, comme nous l’avions dit précédemment. Mais il faut également éviter de mettre ses pieds face au Bouddha, car cet acte est considéré comme étant un sacrilège. Une tenue décente est aussi exigée dans les sites religieux. Les épaules, le ventre et les cuisses doivent donc être couverts.

Le Muay Thai et le Krabi Krabong font aussi partie des traditions thaïlandaises. Pour le Muay Thai, le combat est précédé par une danse rituelle appelée Wai Khru Ram Muay. Cette pratique témoigne du respect que le combattant (appelé « nak-muay ») porte à son entraineur.

Fêtes et jours fériés

En Thaïlande, les plus importantes fêtes sont célébrées au Nouvel an Thaï appelé localement Songkran. Ces festivités se déroulent du 13 au 15 avril, période qui correspond au début de la mousson. Il est alors de coutume de jeter de l’eau, cette dernière étant censée représenter l’eau ayant servi au nettoyage des bouddhas.

L’autre grande fête thaïlandaise est Loy Krathong, « Loy » signifiant « flotter », et « Krathong » désignant un radeau traditionnel fait d’un morceau de bananier décoré de bougies, d’encens, de fleurs, etc. Cette fête se déroule au 12ème jour du calendrier lunaire thaï, qui tombe généralement au mois de novembre. Le rituel consiste alors à lancer un petit radeau éclairé par des bougies sur les eaux du pays. Par cet acte, les Thaïlandais se débarrassent de leurs soucis et de leurs malheurs et entament une nouvelle vie.

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