Las des vicissitudes de la vie urbaine, un certain nombre d’habitants de Bangkok, capitale de la Thaïlande, éprouvent le besoin de se ressourcer à la campagne dès qu’ils disposent d’un moment libre.
Les aléas de la vie en métropole
Ville surpeuplée où résident quelques dix millions d’habitants, Bangkok apparaît comme une cité en proie à la pollution et soumise aux caprices météorologiques. Ainsi, files de voitures interminables ou encore déluges inhérents à la saison des pluies finissent par lasser certains Bangkokois qui rêvent alors d’un retour à la terre.
Le Wall Street Journal du 16 octobre évoque, à ce sujet, le cas de Wiroj Suksanunee, un informaticien qui a sollicité la fondation Khao Kwan afin d’apprendre les bases de la riziculture. Dès lors, ce dernier se rend chaque week-end à Singburi, située à environ deux heures de la capitale thaïlandaise, pour s’adonner à sa passion.
Un phénomène qui fait fureur
Le cas présent est cependant loin d’être unique puisque l’on constate que pas moins de 500 Bangkokois suivent les cours que dispense la fondation Khao Kwan concernant l’art de planter du riz. Le succès d’un tel phénomène s’explique, entre autres, par le tabac réalisé par une émission télévisée intitulée : « Je serai un riziculteur », au cours de laquelle étaient louées les vertus du retour à la vie rurale.
Le bonheur d’une vie bucolique
S’adonner aux travaux des champs permet, selon Anuny Hongsa, la directrice de Khao Kwan, de fuir le stress et la monotonie de la vie citadine mais également de renouer avec des valeurs différentes de celles d’une société matérialiste et mue par l’appât du gain.
Toutefois, d’aucuns parviennent à concilier loisir et profit à l’instar de Chonlathep Pardam, agent administratif, dont la culture du riz organique engendre des bénéfices non négligeables.