La Thaïlande espère beaucoup du séjour en Asie de Stephen Harper, le premier ministre canadien. En effet, elle souhaite vivement entamer des négociations plus poussées pour le libre-échange entre les deux pays.
Un bienfait commun
Lors des discussions, la Thaïlande veut mettre en avant le potentiel que constitue sa situation géographique privilégiée. Elle est un indéniable atout pour le Canada car elle constitue un merveilleux point d’entrée asiatique.
De son côté, après avoir dû essuyer quelques déboires économiques avec les États-Unis, le Canada est loin d’être insensible à une coopération commerciale plus accrue avec la Thaïlande.
Au contraire, Ottawa exprime de plus en plus clairement sa volonté de diversifier ses partenaires commerciaux.
Des pourparlers à suivre
Cette année devrait donc être cruciale dans la préparation d’un cadre commun pour cet accord de libre-échange entre deux nations favorables à un développement des possibilités déjà existantes, notamment désormais dans les domaines de l’énergie, de la nourriture et de la technologie verte.
Le premier ministre Harper est convaincu que ce futur accord de libre-échange présenterait bien des avantages, en particulier pour les agriculteurs.
La Thaïlande ne peut que se réjouir à l’idée de conclure un partenariat bien plus étroit avec le Canada puisque les entrepreneurs canadiens ne sont pas légions dans le pays. Aussi de nouveaux investisseurs seraient plus que les bienvenus, principalement dans l’électronique et l’aérospatial.
Les pourparlers vont donc se poursuivre entre les deux pays au sujet de cette amélioration de leurs relations commerciales qui pour le moment se montent à 3,5 milliards par année.