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De nombreuses espèces sauvés de trafiquants lors d’un raid
La police Thaïlandaise a annoncé le 8 mars avoir sauvé plus de 200 animaux dans la province de Saraburi. Certains de ces animaux sont des espèces en danger tel que des lions albinos, des pandas ou encore des tigres.
Ce réseau de trafiquants démantelé n’est que le reflet de l’important trafic d’espèces protégées en Asie. Ces animaux viennent du monde entier pour ensuite être revendus en Asie.
Le trafic illégal d’animaux
Le trafic d’animaux sauvages est, après les armes et la drogue, le troisième plus important dans le monde, ce qui représente des milliards de dollars chaque année. Ces animaux sont vendus pour réaliser des fourrures, comme animal de compagnie, pour être servi dans des restaurants ou pour faire de l’élevage afin de contenter une demande de plus en plus importante.
Les sanctions peuvent être lourdes à l’encontre des trafiquants comme Yutthasak Suthinan, le propriétaire des animaux saisis qui n’a pas les papiers de nombre d’entre eux. La police Thaïlandaise tente ainsi de freiner l’expansion de ce fléau. Cette saisie récente est une victoire pour eux et une petite avancée pour la protection des animaux sauvages.
Pourquoi un tel trafic en Asie ?
L’Asie possède une législation de protection de la nature sauvage mais celle-ci est souvent ignorée. Toutes sortes d’animaux peuvent être mangées au restaurant ou servent à la fabrication de remèdes traditionnels, qui accordent des vertus à certaines espèces.
Les animaux peuvent aussi servir à faire passer de la drogue, phénomène très courant dans les aéroports. La Thaïlande montre donc l’exemple avec une saisie aussi importante que celle là.