Les spécialistes en la matière ainsi que la banque centrale (BoT) s’inquiètent de voir se reproduire la crise asiatique de 1997 due à une hausse très rapide des biens immobiliers générée par une spéculation trop importante.
L’émergence du marché de Bangkok
Après Hong-Kong et Singapour, les thaïlandais comme les investisseurs étrangers voient dans cette ville de nombreuses opportunités d’investissement. En effet, le prix du marché ne cesse d’augmenter et un achat à bas prix peut permettre rapidement un gain important mais surtout rapide grâce à une revente à un montant supérieur.
Les chinois ont bien compris l’intérêt d’investir dans cette ville qui est particulièrement prisée par les touristes étrangers. Un marché est en effet né face à la hausse des taxes imposées par la ville de Hong-Kong, obligeant alors à chercher une nouvelle source de profit. Cette situation est alors périlleuse car elle peut aussi bien mener à l’essor de la ville et de ses environs comme engendrer une situation de crise financière plus importante.
Des considérations opposées
Les propriétaires des logements ne semblent pas inquiets par cette nouvelle situation, argumentant que justement le parc immobilier est détenu par des entreprises solides qui sauront contenir une flambée des prix trop importante. Ils considèrent donc qu’il faut voir ces investissements comme des atouts pour la ville de Bangkok qui en tirera des bénéfices.
A l’inverse, la banque centrale semble sur la réserve, prudente, et étudie avec attention la situation afin de réagir au moment opportun si elle le juge nécessaire. En effet, son but est d’éviter l’émergence d’une éventuelle bulle immobilière et pour ce faire il lui faut circonscrire les échanges entre les deux parties pour qu’ils ne débordent pas vers un état de flambée des prix préjudiciable pour les finances du pays.